Sunday 1 November 2015

Se vider le coeur


Par Serge Cote 20151031
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J’ai le visage collée dans le gyproc. Bordel, qu’est-ce que je fais ici dans cette boite. Je me sens drôle, j’ai comme une impression d’apesanteur. C’est comme si j’étais libre de l’attraction de la terre.

J’essaie de me décoller de la surface et c’est terriblement difficile. C’est comme si mes mains ne pouvait pas prendre prise. Je sais que ce n’est pas possible. Je dois avoir les bras engourdi et cela m’empêche de bien sentir la surface. Avec plusieurs effort, je réussi finalement à me décoller de la surface. Avec du recul, je me rends comptes que je suis collé a une surface recouverte de plafond suspendu. Pourquoi est-ce que l’on placerait du plafond suspendu sur un mur.

Je regarde mes pieds et me rend compte qu’ils sont dans le vide. L’autre surface est à 5 pieds en dessous de moi. Je suis suspendu dans le vide. Qu’est-ce qui se passe? La peur s’empare de moi, je me mets à trembler.

Je regarde autour de moi et me rends comptes que je suis proche de l’un des coins. En regardant en arrière, je vois bien qu’il y a une pièce en arrière de moi. J’essaie de me retourner, mais cela ne fonctionne pas. Je m’y reprends à 4 reprises avant de me retourner. Je ne comprends pas ce que je vois. Puis mon cerveau fini par conclure que je suis au plafond dans la toilette des hommes à mon travail. Et ce que je vois en dessous de moi, c’est moi assis sur la toilette.

Je ne peux pas l’expliquer, mais je sais que je suis mort. Je me regarde d’en haut et en moi j’ai la certitude que je suis mort. J’ai un petit pincement de regret, mourir assis sur une toilette avec les pantalons aux chevilles, ce n’est pas la position la plus valorisante. Cela me fait penser aux personnes âgées qui vont toujours se coucher avec des vêtements propres au cas où ils mourraient durant la nuit. Moi, je me retrouve avec les pantalons aux chevilles assis sur une toilette. En bonus, la toilette est pleine d’excréments.

-         « Oui, ce n’est pas la position la plus glorieuse pour finir ses jours. Mais ne t’en fais pas, j’en ai vue de bien pire. »
Je regarde autour de moi pour comprendre d’où vient cette voix. À quelques pieds de moi, il y a une forme humanoïde habillée d’une toge noire. Il ne m’est pas possible de voir son visage, mais selon la voix c’est un homme.

-         « Salut Marc, mon nom est Jule. Je suis ton guide. Désolé pour l’accoutrement, mais c’est le standard pour représenter ma classe de travail. Mais, si tu me le permets, j’aimerais prendre une allure plus proche de ma véritable apparence? »
Je ne sais pas trop quoi dire. Est-ce qu’il y a une importance sur l’apparence quand on est mort? Je ne crois pas.
-         « C’est ok, tu peux prendre l’apparence que tu veux. » Mon gars, je m’en fou comment tu t’habilles. Tant que tu ne te retrouve pas nue.
-         « Ne t’en fais pas, mon apparence normal est proche de la tienne. »
Sur ce, il enleva la tunique pour me présenter un jeune homme dans le début vingtaine en t-shirt et jeans. Un gars tout ce qu’il y a de plus commun. Une fois la tunique enlevé, il me fit un grand sourire.
-         « Bon, est-ce que c’est mieux comme ça? Marc, je ne vais pas te raconter d’histoire. Tu es mort. Ce que tu vois en bas, c’est ton corps. Tu as fait une crise cardiaque. Je suis ici pour t’offrir de me suivre ou de rester ici. »
-         « Je suis mort. » En moi je le sens, c’est la vérité. J’ai la certitude que c’est mon corps en bas. Je ne comprends pas ce qu’il veut dire par faire un choix. Rester ou partir. Ça implique quoi? C’est quoi cette histoire. Partir pour aller où? Comment ça un choix? On m’a toujours dit que je n’avais pas le choix, que les choses arrivaient avec ou sans mon intervention.
-         « Je dois t’informer, j’entends tout ce que tu te dis dans ta tête. Tu as beaucoup plus de responsabilité sur ce qui t’es arrivé dans ta vie que tu ne le penses. En fait, tu es mort ici à cause de tes habitudes alimentaires et le fait que tu ne faisais pas assez de sport. Mais le passée est le passée, tu ne peux pas le changer. À partir de ce point, tu vas devoir comprendre que tu es responsable de tes choix. »
« Oui, tu le sens en toi. Il n’y a pas de retour en arrière. Ce corps ne peut plus te recevoir. Tu dois choisir. »
« Si tu décides de rester, tu vas continuer à être attaché à cette réalité. Tu vas pouvoir voir et entendre, mais tu ne pourras plus avoir d’interaction avec l’environnement. Du moins au début. Avec le temps, tu vas pouvoir apprendre comment interagir et influencer l’environnement. Si tu décides de me suivre, tu vas laisser cette réalité en arrière et passer à la prochaine. Je ne peux pas t’expliquer ce qui t’attend, tu ne pourrais pas le comprendre. Le concept le plus près de ce qui t’attends c’est le paradis. Un paradis qui correspond à ce que tu crois. »
-         « Laisser cette réalité en arrière. » Je n’ai pas eu le temps de dire adieu à ma femme, mes deux filles, ma famille et tous mes amis. Il y a tellement de chose que je n’ai pas dite à mes proches. Ma femme n’a pas mes mots de passe pour avoir accès à mon compte bancaire et mes différents placements en ligne. Tout cet argent, elle va en avoir de besoin. Il faut que je trouve un moyen pour lui faire parvenir ces informations. « Je ne peux pas partir, j’ai trop de chose à finir avant. »
-         « Oui, ce sont toutes d’excellente raison. Mais je dois t’informer que si tu ne quittes pas cette réalité maintenant, il va être très difficile de le faire plus tard. Je dois aussi t’informer que le temps n’a pas la même valeur quand tu es désincarné. » « Je ne cherche pas à influencer ta décision, je me dois seulement de t’informer. »
-         « Ma décision est prise, je vais rester. Et je partirai lorsque tout sera fait. »

Sur ce, le jeune homme me fit un signe de la main et commença à devenir flou.

-         « Une dernière petite chose. Tu es directement attaché à cette pièce. Tu ne peux pas en sortir. Du moins tant que tu n’auras pas développé tes capacités en ce sens. Bon courage. »

***********
Épilogue

Alors, quand vous allez faire votre numéro deux dans une toilette publique, même si la porte est fermé, il est bien possible que vous ne soyez pas seul. Peut-être que l’on vous regarde.

Et de ce fait, quand vous avez une inspiration créatrice dans une cabine, elle pourrait possiblement vous venir de quelqu’un que vous ne voyez pas.



Monday 19 October 2015

L'appelle du sang


Par Serge Cote 20150610
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Inscription au Grimoire de Jacques 20040210
Je l’ai attrapé par la tignasse de ses longs cheveux blonds. Se débattant, elle a essayé de s’échapper. Avec une main lui tenant ses cheveux et l’autre sous le menton, je l’ai tiré de toutes mes forces vers l’arrière. Elle bascula violemment pour venir frapper le sol avec sa tête. Le « thud » de l’impact m’indiqua qu’elle ne devrait plus tenter de s’enfuir.
La prenant en dessous des bras, je l’ai tiré jusqu’à mon atelier pour finir de m’occuper d’elle. Il était déjà rendu 05 :35 à ce moment-là. J’ai été obligé de m’activer pour finir avant d’aller au bureau.
Après m’être assuré que les liens étaient bien solides, je l’ai accroché par les chevilles sur le crochet. Je l’ai soulevé pour la placer juste au-dessus de mon bac. Je lui ai attaché la tête en arrière afin de dégager son cou. N’oubliant pas cette fois-ci de m’assurer que ses cheveux ne nuisaient pas. D’un geste rapide et précis, je lui ai ouvert l’artère jugulaire.
Elle m’a donné environ 5 litres de sang. Assez pour mes besoins pendant deux mois.
Par la suite, Je me suis dépêché à me préparer pour aller à mon bureau. Je suis agent de valeur immobilière avec ma propre bannière. « La vie est belle immobilier enr. »

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Dans la soirée du 10 Février… dans le présent…
« Caromos je te rends hommage avec cette offrande. Donne-moi la force de renverser mes ennemies et de m’imposer dans cette réalité. » Plaçant un bol plein de sang frais sur l’hôtel, je penchai la tête en signe de respect. Reprenant la même phrase dans ma tête. Je relevai la tête avec un sourire. Je sens en moi l’approbation du démon et la certitude qu’il va m’aider à vaincre mes ennemies. Je mets fin au rituel en prenant toutes les précautions nécessaire.
Sortant du cercle, je prends la coupe de cérémonie pour boire le sang que je venais d’offrir à Caromos. Ceci pour finir de sceller notre association.
Du sang frais. Mmmmm 
Vraiment, j’y prends goût.

***
Inscription au Grimoire. 20040212
La première fois que je me retrouvai à boire du sang, ce fut difficile de ne pas vomir. Le blocage mental implanté par notre société est très fort, il nous force à traiter le sang comme un liquide impur et dangereux à consommer.
Mais la réalité, c’est que celui-ci est une source de pouvoir. Si la population venait à savoir tout ce que le sang peut apporter, la vie paisible de notre société serait totalement bouleversée. En comparaison, regardez  l’utilisation du café. C’est la drogue légale la plus répandu en Amérique. Le café est tellement rendu important dans la vie de notre société qu’il est inconcevable de penser qu’un jour il n’en fasse plus partie. Si le sang en venait à être utilisé comme le café, il surpasserait celui-ci et le remplacerait à long terme.
Il y a trois ans, je suis devenu un consommateur régulier de sang.
Mes premiers essais furent avec du sang animal. Chat, chien, lapin et plein d’autres petits animaux. Mais le fait qu’il y avait des risques pour attraper certaines maladies me poussa à arrêter d’utiliser ces sources. Mais encore une fois, je me suis demandé si ces risques étaient vrai ou pas. De mon côté, je n’ai pas eu de problème avec quoi que ce soit.
Puis je commençai à utiliser mon sang.
Mais, avec mes expériences, je me rendis compte que d’utiliser mon sang me rendait vulnérable. Lorsque l’on traite avec des démons, il est mieux de garder ses distances. Ces entités vont constamment chercher à nous prendre en défaut. En utilisant notre sang, on est plus vulnérable face à ces entités.
Il y avait moins de risque à utiliser le sang d’une autre personne. Et c’est pour cela que j’en suis rendu à mon deuxième sacrifice.
Après chaque sacrifice, je fais un rituelle magique pour diriger l’âme vers la lumière et m’assurer que l’entité ne cherche pas à revenir me nuire.
Le corps, je le découpe et je le dissous dans un bain d’acide. Le résidu est ensuite dilué avec beaucoup d’eau et envoyé dans les égouts.
La sorcellerie m’a ouvert la porte sur beaucoup de chose. Et je ne voudrais jamais revenir en arrière.
Depuis que j’utilise la sorcellerie, j’ai détruit les obstacles qui se présentaient sur le chemin de ma réussite. Mon entreprise est en train de s’imposer comme l’une des plus puissantes dans le domaine de l’immobilier.
À cause de mes sacrifices humains, certain vont dirent que je suis un monstre. Il est certain que le fait d’être directement lié à la mort de ces personnes me place dans une citation monstrueuse.
Mais personnes ne traite de monstre les grandes entreprise qui vont tuer des millions de personnes avec leurs produits défectueux. Ou ces hôpitaux qui vont tuer des milliers de personne tout simplement parce qu’il n’y a pas la volonté pour les sauver. Dans ces cas-là, on ne parle pas de monstre. Mais quand on regarde mes quelques sacrifices, on est horrifié.
Je suis dans l’ombre et personne n’est au courant de ce que je fais dans mon sous-sol.
Encore quelques années et je vais avoir accumulé assez de richesse pour prendre ma retraites et relaxer. Je n’aurai plus besoin de faire des ententes  démoniaques et de consommer du sang.

***
Inscription au Grimoire. 20040420
Je n’ai pas dormis depuis 10 jours.
Avec mon entreprise, j’écrase la compétition et de ce fait j’ai triplé les profits.
Le problème qui se pose, c’est que j’ai perdu le contrôle sur ma consommation de sang. J’en veux toujours plus.
Je ne suis plus le même. J’essaie de ne pas faire de lien, mais je ne peux pas nier la ressemblance entre ce que je suis devenu et la créature romanesque de Stoker.
Est-ce que je suis devenu un vampire?
Voici ce que j’ai remarqué de changé en moi.
-         Ma peau a pris une teinte tellement blanche qu’elle en est presque rendu translucide.
-         Mes yeux sont hypersensibles à la lumière. Le soleil et les éclairages trop puissants m’aveuglent. De ce fait, je porte des verres fumés presque continuellement. Je vois mieux dans le noir, mais j’ai encore besoin d’une source lumineuse minimale pour me diriger.
-         Je ne ressens plus la fatigue.
-         Mes capacités sensorielles sont hyper développées.
-         Je suis plus fort, plus rapide et plus agiles.
Le bon côté de tout cela c’est que je suis plus efficace dans mes mises à mort sacrificiel.
D’un regard, je suis capable d’évaluer la quantité de sangs qu’une personne pourrait me fournir et le niveau de difficulté pour l’obtenir.
En vérité, tuer est rendu une routine pour moi. Je ne ressens plus cette nervosité que je ressentais auparavant.
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Inscription au Grimoire. 20040425
Caromos m’a demandé une nouvelle offrande.
Depuis le début de notre association, j’en suis rendu à ma cinquième offrande. La réticence que je ressentais n’est plus au même niveau maintenant. Je dirais même que j’ai un petit soubresaut d’excitations en pensant aux sangs que j’allais consommer après le rituel.
Je ne ressens pas beaucoup de remords face à ce que je vais faire ce soir. En réalité, je me vois comme un agent épurateur qui élimine les maillons faibles afin de purifier la race.
La race, je me demande si je suis encore humain. Mon association démoniaque et ma constante soif sanguinaire me sépare de la population générale. Peut-être que je suis devenu quelque chose d’autre.
Un vampire?
Je ne veux pas utiliser le cliché du vampire, mais je me demande si je suis le seul dans le monde à avoir découvert l’incroyable puissance qui se cache dans le sacrifice sanguinaire.
J’ai fait quelques recherches sur le net. Je me suis informé dans certaines  boutiques de magie sur ce qui avait rapport avec les rituels utilisant du sang. La réponse fut passablement la même. Ils sont tous en accord pour dire qu’il y a un grand danger. Qu’il ne faut pas pratiquer ce genre de chose.
Mais maintenant, je comprends que c’est une conspiration. Ce savoir ne doit pas se répandre.
Ces lignes que je suis en train d’écrire, elles sont précieuses.  Je garde mon grimoire caché. Pour des raisons évidentes sur le plan criminel, mais aussi pour ne pas répandre ce savoir. Moins il y en a qui vont utiliser cette magie et plus mes capacités décuplé vont m’avantager.

 ***
Dans la soirée du 02 Mai… dans le présent…
« Caromos je te rends hommage avec cette offrande. Continu de me donner ton appuis pour que je puisse m’imposer dans cette réalité. » Je prends la coupe de sangs et la lève au-dessus de ma tête tout en regardants vers l’hôtel en signe de respect. Répétant la phrase dans ma tête. Je redescends la coupe pour la déposer sur l’hôtel.
Avant que je puisse terminer le rituel, je sens une bouffé de chaleur. Je me sens bizarre. Quelque chose ne va pas. Je perds l’équilibre. Je tombe par en arrière. Ma chute ne s’arrête pas au sol. Je dépasse le plancher et je tombe dans un puits sombre. Je vois les murs de terre et de pierre. Je tombe et je tombe jusqu’à ce que je me retrouve dans le noir. Une noirceur totale et opaque. Je ne suis pas seul, je ne suis plus maitre de mon corps.

***
Inscription au Grimoire. Date inconnu
Je ne sais pas combien de temps il me reste avant que l’entité revienne en moi.
Je suis possédé.
Je crois que j’ai fait une erreur dans mon rituel. Je suis presque certain de ne pas avoir fermé le cercle pendant le rituel. Et de ce fait, le démon est venu me prendre.
Je ne suis pas certain de tout ce qui s’est passé depuis que je suis tombé sous l’emprise du démon. Je ne sais pas combien de temps c’est écoulé. Quelques images, des sons et des impressions sur ce qui s’est passée. Mais rien de clair.
Pour une raison qui m’échappe, je suis revenu dans mon corps.
J’en profite pour écrire tous ce que je peux afin de laisser une trace de ce qui s’est passée ici.
Je ne me fais pas d’illusion. J’ai risqué gros et j’ai perdu.
Pour moi c’est fini. Je vais cacher ce grimoire dans le mur du sous-sol en espérant que la personne qui va le trouver va l’utiliser à bon escient et ne pas faire les mêmes erreurs que moi.

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Dans la nuit du 15 Août…  dans le présent…
Je dépose le livre dans sa cachette. C’était possiblement la dernière fois que j’y écrivais.
J’ai faim. Tellement faim. Je regarde autour de moi. Ma salle de rituel est sens dessus dessous. Plusieurs Object sont cassée et il y a des traces de coup porté dans les murs. Le démon en a profité pour faire ce que bon lui semble avec mon corps et mon environnement.
Dans le coin il y a un frigidaire. C’est nouveau, je n’ai pas de souvenir d’avoir mis un frigidaire là. Le démon c’en est occupé.
J’ouvre la porte. À l’intérieur il y a plusieurs pots remplis de sangs. Mais mon regard est attiré vers ce qui me semble être une cuisse humaine dans un sac de plastique. J’attrape le sac et sort le morceau de viande.
Sans me poser de question, je mords dans la chair tendre pour en avaler un morceau.
Mmmmmmmmmm 
C’est ça qu’il me fallait…   j’avais tellement faim…


Tuesday 7 July 2015

Journée Merdique

Hier, c’était vraiment une journée merdique.

En sortant du lit, je me suis retrouvé en face d’un individu qui était en train de propulser un bat de baseball vers ma tête. Heureusement qu’avec mes réflexes de chat, je réussi à éviter le bâton et à frapper le maniaque dans le ventre. Celui-ci se penchât en avant et me permis de lui envoyer mon genou dans le visage. Suite à ce coup puissant, l’individu tomba sur le dos et ne sembla plus vouloir me frapper avec le bâton. Mais je ne voulais pas prendre de risque, alors je pris le bâton et lui en donnai trois ou quatre bons coups sur la tête.

Mon adrénaline dans le fond, je me rendis dans la cuisine pour décompresser. Mais alors que je me servais un café bien chaud, un autre maniaque entra par la porte patio de la cuisine avec un 12 dans les mains. Il ouvrit le feu sans dire un mot. Mais il me manqua de très loin. Mon adrénaline revenant au maximum, je me précipité vers l’avant de la maison pour sortir au plus vite avant qu’il ait eu le temps de recharger. Sortant, de la maison, je sautai dans la voiture pour m’éloigner de ce nouveau maniaque. Alors que j’étais en train de démarrer la voiture, le maniaque au fusil sortit de la maison pour tirer encore une fois vers moi. J’eu tout juste le temps de me pencher et d’éviter les plomb qui firent exploser la vitre avant de la voiture. Le voyant en train de recharger, j’actionner la voiture en marche avant et fonçai sur le maniaque. Celui-ci se retrouva coincer entre la voiture et les marches de ciments. Le coup lui fit perdre connaissance et il s’affaissa lorsque je reculai la voiture.

Ne sachant pas quoi faire, je décidai de quitter les lieux et de m’en aller le plus loin possible de ces maniaques. Je me rappelai d’un chalet que j’aimais utiliser durant l’été et je me dis que ce serait l’endroit idéal pour aller me calmer les nerfs un peu. J’ouvris la radio pour me changer les idées. On y passait une veille chanson des Beatles, Helter Skelter.

When I get to the bottom
I go back to the top of the slide
Where I stop and turn
and I go for a ride
Till I get to the bottom and I see you again
Yeah, yeah, yeah

Alors que je roulais dans ma voi, je me fis couper par un chauffard. N’écoutant que mon devoir de citoyen, je décidai de remettre cette imbécile à sa place. Accélérant, je le rattrapai et le dépasser par la droite en lui faisant un doigt d’honneur pour ensuite le couper comme il venant de le faire pour moi. Mais le chauffard ne me laissa pas passer et je me retrouvai à lui accrocher le côté de la voiture en essayant de le couper. Il me klaxonna et me montra son poing dans la vitre. Il me fit signe de m’arrêter sur le côté de la route. L’adrénaline dans le fond, je ne réfléchis pas vraiment à ce que je faisais et je m’arrêtai sur le côté de la route.

« C’est quoi ton problème le cave! » Me lança-t-il en venant vers moi. Et sur ce, je lui répondis : « Tu chauffes comme si la route t’appartenait! Tu va apprendre que tu n’es pas seul et que tu dois respecter les autres! » J’avançais pour mieux lui faire comprendre mon point de vu quand celui-ci m’envoya son poing vers le visage. Encore une fois, mes réflexes me permirent d’éviter le coup et de lui envoyer le mien en plein visage. Le mien toucha cible et le fit tomber vers l’arrière. Ne voulant pas perdre le control de la situation, j’en profitai pour lui donner trois ou quatre bons coups de pied dans les côtes afin de lui enlever le goût de continuer le combat. Mais j’ai dû frapper trop fort, parce qu’il ne bougea plus par la suite. Je n’attendis pas qu’il se réveille, je sautai dans la voiture et repris la route.

En arrivant au chalet, je me rendis comptes qu’il y avait une voiture dans la cours. Encore des intrus. Je ne savais pas trop quoi faire. N’écoutant que mon courage, je me décidai à entrer pour savoir ce que cette ou ces personnes faisaient chez moi.

J’ouvris la porte et entrai dans la pièce principale. Il n’y avait pas personne. Mais j’entendais du bruis dans la chambre des maîtres. Je m’avançai et ouvrit la porte. Dans mon lit, il y avait un homme et une femme en train de faire l’amour. C’est la femme qui me vit la première. Elle poussa un cri et chercha à cacher sa nudité pendant que l’homme se retourna pour voir ce qu’il y avait à la porte. Ouvrant grand les yeux, il se jeta en bas du lit, ramassa un pot de chambre en terre cuite et me le lança. Je n’eut pas la chance de pouvoir l’éviter et le reçu sur la tête. J’eu mal et la rage me gagna. Je fonçai sur l’agresseur avec toute ma force. Le gars se retrouva sur le dos avec mes poings lui martelant le visage. Après trois ou quatre coups, il ne bougeait plus. Essuyant mes mains pleines de sangs sur ma chemise, je me suis relevé. La femme était sortie et avait pris l’autre véhicule qu’il y avait dans la cours.

Tous allaient mal pour moi, je ne pouvais pas trouver un endroit calme pour reprendre des forces. Je ne voyais plus qu’une possibilité, mon camp de chasse un peu plus haut dans le bois. Prenant ma carabine, une boite de balles, mon manteau, mes bottes et toute la nourriture qu’il y avait de disponible dans le chalet je me mis en route sur le chemin de bois qui partait juste en arrière de mon chalet.

Mon camp de chasse est une petite cabane en bois rond de 2 mètres par 3 mètres avec une toilette installée un peu plus loin. L’endroit est très froid et si ce n’était du petit poêle, il serait impossible d’y habiter dès la fin de l’automne. J’y ai passé plusieurs nuits il y a un certain temps à réfléchir et à me demander où je voulais m’en aller avec ma vie.

En arrivant au camp, il ne me restait que quelques heures avant la tombée de la nuit. Alors, j’en profitai pour me couper un peu de bois.

Assis devant le feu, je repensai à cette journée. Et je me disais que j’avais vraiment été malchanceux. Que tout m’arrivait et que je n’allais pas me laisser faire. Peu importe ce qui allait arriver, j’allais m’en sortir.

Fatigué, je me suis endormi dans la douce chaleur du poêle à bois.

*

C’est le bruit d’une machine qui me réveilla. Il y avait quelque chose de bizarre, je savais qu’il y avait quelque chose au-dessus de la cabane, mais je ne pouvais pas dire ce que c’était. Prenant ma carabine, je sortis pour voir ce qui se passait. Je fus reçu par une énorme lumière blanche qui m’aveugla. La panique me pris. Des extra-terrestres se trouvaient au-dessus de moi. C’était le comble de ma journée. Levant ma carabine, je fis feux sur la lumière. Celle-ci se retira et me laissa tranquille. J’attendis un bon moment avant de revenir devant le poêle. Je voulais être certain que le vaisseau extra-terrestre ne reviendrait pas.

J’eu beaucoup de misère à me rendormir. La visite inattendue des extra-terrestres me bouleversa plus que l’on aurait pu le penser. Et je passai le reste de la nuit à surveiller les moindres bruits. Peut-être qu’ils sont atterris un peu plus loin et qu’ils sont en train de m’encercler pour venir me chercher.

Au premier rayon de soleil, mes doutes se confirmèrent. J’aperçu une forme noir s’avancer vers ma cabane. Sans attendre, j’ouvris le feu sur celle-ci. « Vous ne m’aurai pas vivant! » Je leurs dis en tirant une autre balle dans la direction de la créature. Je ne voulais pas voir à quoi elle pouvait ressembler. Je voulais qu’ils me laissent tranquille et qu’ils aillent chercher une autre personne pour faire leurs expériences.

Un craquement sur ma gauche m’indiqua qu’il y en avait d’autre. Elles étaient en train de m’encercler. Je devais agir vite sinon j’allais y laisser ma peau. Revenant dans ma cabane, j’y pris la boite de balles et je sortis pour aller me placer derrière une souche d’arbre qui me permettais d’avoir une bonne protection sur trois côté. En arrière, il y avait ma cabane. Alors que je regardais si je pouvais voir les créatures, j’an vis trois qui avançait vers moi. J’ouvris le feu immédiatement et en touchai au moins une qui s’effondra au sol.

Une pluie de balle me répondit et je dus me cacher dans ma souche pour ne pas être touché. Les balles arrivèrent de plusieurs côtés et je savais qu’ils étaient beaucoup plus nombreux que moi. Me couchant près de la souche, je pris le temps de viser et d’abattre une autre créature qui s’avançait sur ma droite. Mais je me fis prendre par l’autre côté et l’une de ces créatures me plaça quatre balles dans le torse et une autre dans la tête. On pourrait dire qu’il ne voulait plus faire leurs tests avec mon corps en vie.

Là, je suis mort et j’attends sur une table de métal que les extra-terrestres finissent leurs expériences avant de me jeter aux vidanges.

Une maudite journée de marde.


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Épilogue :

Journal de Québec du 27 Octobre 2005-10-05

Meurtrier sanguinaire abattu par la police

Un homme de 40 ans du nom de Yoland Joubert a été abattu par les policiers hier matin dans les bois près du Lac St Joseph. L’homme aurait tué de sangs froids 4 personnes avant de blesser deux agents de police alors que ceux-ci étaient en train de s’approcher pour lui offrir de se rendre.

Tout débuta dans le matin du 25 Octobre alors que le tueur se trouvait dans la maison de Robert Hamel. M. Hamel aurait surpris le tueur et aurait essayé de se défendre avant d’être tué à coup de bat de baseball. Le frère de m. Hamel tenta d’arrêter le tueur en dehors de la maison mais se retrouva écraser par la voiture de son frère que le tueur avait pris.

Sur la route, le tueur s’attaqua à Luc Provencher sur le côté de la route. Selon des témoins, il aurait pris M. Provencher par surprise et l’aurait tué de ses propres mains.

Ensuite, il aurait pris la voiture de M. Provencher pour se rendre à la maison de campagne de la famille Talbot près du Lac St Joseph. Sur place, il aurait tué M. Talbot qui dormait profondément dans son lit. C’est une voisine ayant trouvé bizarre la voiture qui se trouvait dans la cours de M. Talbot qui appela la police.

L’assassin aurait été se réfugier dans une cabane en bois qui se trouvait à deux kilomètres dans la forêt. C’est là qu’il aurait ouvert le feu sur l’hélicoptère qui le survolait. Au matin, le groupe tactique de la police se retrouva forcé d’abattre le meurtrier sanguinaire qui avait blessé deux agents.


Par Serge Côté 
09-10-2005

Sunday 15 February 2015

La goute d'eau (histoire courte)

Comme une goutte de pluie qui tombe sur le toit, il arriva dans la pièce comme par magie. Ce moment se devait d’être spécial, mais je ne croyais jamais voir une chose pareille. La lumière vacilla un moment pour le laisser apparaître. Il rayonnait de toute sa splendeur. Le dieu incarné qui est venu sur terre pour nous sauver.

Je suis croyant et j’étais certain qu’il allait venir pour nous purifier de nos péchés. Mais je ne  m’imaginais jamais que son arrivé serait aussi spectaculaire.

À genoux, je le remercier de sa présence et lui offrit mes services. Il plaça sa main sur ma tête et accepta ma servitude.

Il prit parole : « Je veux que tu rassembles les fidèles pour ce soir. Je vais leurs parlers. » Et sur ce il quitta la pièce pour s’en aller dans le jardin.

Je pris le téléphone et déclencha la chaîne des élues.

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Le soir venu, l’assemblé des fidèles est présent dans toute sa blancheur. 150 000 hommes et femmes venues pour être les premiers à recevoir la parole de dieu.

Sur le podium spécialement bâtit pour cette occasion, il se présenta et se prépara à prendre la parole : « Chers fidèle, je suis ici aujourd’hui pour purifier les brebis. Je suis l’incarnation de la divinité. Je suis votre sauveur. Ouvrez votre cœur à moi. Fermer les yeux et laisser la note divine sortir de votre bouche. »

Sur ce, les fidèles ouvrirent la bouche et laissèrent le sont divin sortir comme il l’avait pratiqué pendant toute leurs vie.

L’incarnation rayonna et reçu toute l’énergie libéré par ses fidèles. Peut-être un peu trop d’énergie. Un peu partout dans la salle, des fidèles d’écroulèrent de fatigue. Plus le temps avançait et plus il y en avait. Le spectacle était incroyable, l’incarnation devenait de plus en plus lumineuse tendit que la masse de ses fidèles diminuait de façon incroyablement rapide. Après une minute, il ne restait plus que quelques milliers de fidèles à émettre la note divine.

L’incarnation sourit et parla : « Il n’y a pas plus belle destiné que de mourir pour son dieu. »

Il ouvrit encore plus grand les bras et les mains. Et sa lumière augmenta d’intensité à en devenir impossible de le regarder directement. Les fidèles restant tombèrent les uns après les autres. Jusqu’au moment où il ne resta plus personne debout. À ce moment, l’incarnation baissa les bras et se tourna vers-moi. « Serviteur, je veux visiter les autres regroupement de mes fidèles. Je n’ai plus besoin de cet assemblé. Brûle cette bâtisse. »

Il n’était pas de mon ressort de décider ce qui est bien ou ce qui est mal. Les personnes ici rassemblé ont servit leur dieu avec joie. Il n’y a plus rien a faire ici pour eux. Leurs destinées ont été remplies.

Pendant les 2 mois suivant, j’accompagné l’incarnation sur le chemin de tous les rassemblements de fidèles. Il ne restait qu’un endroit à visiter. Le dernier bastion de fidèle.

Je suivais l’incarnation sur le chemin menant au Podium. Il se retourna et me dit : « Tu vas être le témoin et ainsi rapporter ce que tu as vue. Tu es celui qui va convaincre les infidèles de joindre nos rangs. Après ce soir, je vais quitter cette réalité. Et je vais te laisser le travail de regrouper de nouveau fidèle. »

L’incarnation prit place sur le Podium. Il leva la main et dit : « Ouvrez votre cœur à moi. Fermer les yeux et laisser la note divine sortir de votre bouche. » 

La scène se répéta pour la dernière fois. Et je la regardai avec plus de clarté qu’avant. Je devais convaincre les infidèles de joindre les brebis de dieu. Et pour cela je me devais de tout rapporter le pus fidèlement possible.

Comme je l’avais fait à toute les fois depuis l’arrivé de l’incarnation, je purifiai l’endroit et le suivit en dehors dans le jardin.

Il se tourna et me parla : « Je quitte cette dimension et sache que tu as bien fait ton travaille jusqu’à maintenant. Mais ce qui t’attends dans ton futur est encore bien mieux. Ne me déçoit pas. »

Et sur ce, l’incarnation disparu.

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Sur une île privée dans le sud des Antilles, un groupe attend le retour de leur compagnon envoyé comme une sonde avec l’aide de la machine d’Urimas. En une éclaire, il réapparu devant l’assemblé des maître de l’énergie.
Tous avaient un sourire rayonnant. Tout avait fonctionnée à merveille. Les générateurs avaient emmagasiné toute cette sublime énergie. Et maintenant, le projet pouvait passée à la phase spatiale. Le vaisseau était prêt et les ingénieurs mettaient les dernières touches de préparation pour le décollage. D’ici une semaine, 10 membres allaient quitter la terre pour Mars. Ils ont comme tache d’y installer une base afin d’y recevoir les membres qui devraient suivent d’ici 100 ans.

Il y avait toujours eu des septiques qui disaient que jamais on ne trouverait près de deux millions de volontaires pour fournir l’énergie aux générateurs. Et même après les premiers tests pour implanter la religion de la fin divine, il y avait encore des sceptiques. Mais maintenant que la première phase avait fonctionnée, il ne restait plus qu’à enclencher la deuxième phase et offrir du support aux nouveaux croyants.

Ce soir, il y aura un banquet et tous les membres de l’organisation des maîtres de l’énergie vont y être. Après tout, deux millions de volontaires ont quand même donné leur vie pour l’organisation. Il est de mise de les remercier avec un banquet bien arrosé.

Serge Cote

26-01-2005