Tuesday 7 July 2015

Journée Merdique

Hier, c’était vraiment une journée merdique.

En sortant du lit, je me suis retrouvé en face d’un individu qui était en train de propulser un bat de baseball vers ma tête. Heureusement qu’avec mes réflexes de chat, je réussi à éviter le bâton et à frapper le maniaque dans le ventre. Celui-ci se penchât en avant et me permis de lui envoyer mon genou dans le visage. Suite à ce coup puissant, l’individu tomba sur le dos et ne sembla plus vouloir me frapper avec le bâton. Mais je ne voulais pas prendre de risque, alors je pris le bâton et lui en donnai trois ou quatre bons coups sur la tête.

Mon adrénaline dans le fond, je me rendis dans la cuisine pour décompresser. Mais alors que je me servais un café bien chaud, un autre maniaque entra par la porte patio de la cuisine avec un 12 dans les mains. Il ouvrit le feu sans dire un mot. Mais il me manqua de très loin. Mon adrénaline revenant au maximum, je me précipité vers l’avant de la maison pour sortir au plus vite avant qu’il ait eu le temps de recharger. Sortant, de la maison, je sautai dans la voiture pour m’éloigner de ce nouveau maniaque. Alors que j’étais en train de démarrer la voiture, le maniaque au fusil sortit de la maison pour tirer encore une fois vers moi. J’eu tout juste le temps de me pencher et d’éviter les plomb qui firent exploser la vitre avant de la voiture. Le voyant en train de recharger, j’actionner la voiture en marche avant et fonçai sur le maniaque. Celui-ci se retrouva coincer entre la voiture et les marches de ciments. Le coup lui fit perdre connaissance et il s’affaissa lorsque je reculai la voiture.

Ne sachant pas quoi faire, je décidai de quitter les lieux et de m’en aller le plus loin possible de ces maniaques. Je me rappelai d’un chalet que j’aimais utiliser durant l’été et je me dis que ce serait l’endroit idéal pour aller me calmer les nerfs un peu. J’ouvris la radio pour me changer les idées. On y passait une veille chanson des Beatles, Helter Skelter.

When I get to the bottom
I go back to the top of the slide
Where I stop and turn
and I go for a ride
Till I get to the bottom and I see you again
Yeah, yeah, yeah

Alors que je roulais dans ma voi, je me fis couper par un chauffard. N’écoutant que mon devoir de citoyen, je décidai de remettre cette imbécile à sa place. Accélérant, je le rattrapai et le dépasser par la droite en lui faisant un doigt d’honneur pour ensuite le couper comme il venant de le faire pour moi. Mais le chauffard ne me laissa pas passer et je me retrouvai à lui accrocher le côté de la voiture en essayant de le couper. Il me klaxonna et me montra son poing dans la vitre. Il me fit signe de m’arrêter sur le côté de la route. L’adrénaline dans le fond, je ne réfléchis pas vraiment à ce que je faisais et je m’arrêtai sur le côté de la route.

« C’est quoi ton problème le cave! » Me lança-t-il en venant vers moi. Et sur ce, je lui répondis : « Tu chauffes comme si la route t’appartenait! Tu va apprendre que tu n’es pas seul et que tu dois respecter les autres! » J’avançais pour mieux lui faire comprendre mon point de vu quand celui-ci m’envoya son poing vers le visage. Encore une fois, mes réflexes me permirent d’éviter le coup et de lui envoyer le mien en plein visage. Le mien toucha cible et le fit tomber vers l’arrière. Ne voulant pas perdre le control de la situation, j’en profitai pour lui donner trois ou quatre bons coups de pied dans les côtes afin de lui enlever le goût de continuer le combat. Mais j’ai dû frapper trop fort, parce qu’il ne bougea plus par la suite. Je n’attendis pas qu’il se réveille, je sautai dans la voiture et repris la route.

En arrivant au chalet, je me rendis comptes qu’il y avait une voiture dans la cours. Encore des intrus. Je ne savais pas trop quoi faire. N’écoutant que mon courage, je me décidai à entrer pour savoir ce que cette ou ces personnes faisaient chez moi.

J’ouvris la porte et entrai dans la pièce principale. Il n’y avait pas personne. Mais j’entendais du bruis dans la chambre des maîtres. Je m’avançai et ouvrit la porte. Dans mon lit, il y avait un homme et une femme en train de faire l’amour. C’est la femme qui me vit la première. Elle poussa un cri et chercha à cacher sa nudité pendant que l’homme se retourna pour voir ce qu’il y avait à la porte. Ouvrant grand les yeux, il se jeta en bas du lit, ramassa un pot de chambre en terre cuite et me le lança. Je n’eut pas la chance de pouvoir l’éviter et le reçu sur la tête. J’eu mal et la rage me gagna. Je fonçai sur l’agresseur avec toute ma force. Le gars se retrouva sur le dos avec mes poings lui martelant le visage. Après trois ou quatre coups, il ne bougeait plus. Essuyant mes mains pleines de sangs sur ma chemise, je me suis relevé. La femme était sortie et avait pris l’autre véhicule qu’il y avait dans la cours.

Tous allaient mal pour moi, je ne pouvais pas trouver un endroit calme pour reprendre des forces. Je ne voyais plus qu’une possibilité, mon camp de chasse un peu plus haut dans le bois. Prenant ma carabine, une boite de balles, mon manteau, mes bottes et toute la nourriture qu’il y avait de disponible dans le chalet je me mis en route sur le chemin de bois qui partait juste en arrière de mon chalet.

Mon camp de chasse est une petite cabane en bois rond de 2 mètres par 3 mètres avec une toilette installée un peu plus loin. L’endroit est très froid et si ce n’était du petit poêle, il serait impossible d’y habiter dès la fin de l’automne. J’y ai passé plusieurs nuits il y a un certain temps à réfléchir et à me demander où je voulais m’en aller avec ma vie.

En arrivant au camp, il ne me restait que quelques heures avant la tombée de la nuit. Alors, j’en profitai pour me couper un peu de bois.

Assis devant le feu, je repensai à cette journée. Et je me disais que j’avais vraiment été malchanceux. Que tout m’arrivait et que je n’allais pas me laisser faire. Peu importe ce qui allait arriver, j’allais m’en sortir.

Fatigué, je me suis endormi dans la douce chaleur du poêle à bois.

*

C’est le bruit d’une machine qui me réveilla. Il y avait quelque chose de bizarre, je savais qu’il y avait quelque chose au-dessus de la cabane, mais je ne pouvais pas dire ce que c’était. Prenant ma carabine, je sortis pour voir ce qui se passait. Je fus reçu par une énorme lumière blanche qui m’aveugla. La panique me pris. Des extra-terrestres se trouvaient au-dessus de moi. C’était le comble de ma journée. Levant ma carabine, je fis feux sur la lumière. Celle-ci se retira et me laissa tranquille. J’attendis un bon moment avant de revenir devant le poêle. Je voulais être certain que le vaisseau extra-terrestre ne reviendrait pas.

J’eu beaucoup de misère à me rendormir. La visite inattendue des extra-terrestres me bouleversa plus que l’on aurait pu le penser. Et je passai le reste de la nuit à surveiller les moindres bruits. Peut-être qu’ils sont atterris un peu plus loin et qu’ils sont en train de m’encercler pour venir me chercher.

Au premier rayon de soleil, mes doutes se confirmèrent. J’aperçu une forme noir s’avancer vers ma cabane. Sans attendre, j’ouvris le feu sur celle-ci. « Vous ne m’aurai pas vivant! » Je leurs dis en tirant une autre balle dans la direction de la créature. Je ne voulais pas voir à quoi elle pouvait ressembler. Je voulais qu’ils me laissent tranquille et qu’ils aillent chercher une autre personne pour faire leurs expériences.

Un craquement sur ma gauche m’indiqua qu’il y en avait d’autre. Elles étaient en train de m’encercler. Je devais agir vite sinon j’allais y laisser ma peau. Revenant dans ma cabane, j’y pris la boite de balles et je sortis pour aller me placer derrière une souche d’arbre qui me permettais d’avoir une bonne protection sur trois côté. En arrière, il y avait ma cabane. Alors que je regardais si je pouvais voir les créatures, j’an vis trois qui avançait vers moi. J’ouvris le feu immédiatement et en touchai au moins une qui s’effondra au sol.

Une pluie de balle me répondit et je dus me cacher dans ma souche pour ne pas être touché. Les balles arrivèrent de plusieurs côtés et je savais qu’ils étaient beaucoup plus nombreux que moi. Me couchant près de la souche, je pris le temps de viser et d’abattre une autre créature qui s’avançait sur ma droite. Mais je me fis prendre par l’autre côté et l’une de ces créatures me plaça quatre balles dans le torse et une autre dans la tête. On pourrait dire qu’il ne voulait plus faire leurs tests avec mon corps en vie.

Là, je suis mort et j’attends sur une table de métal que les extra-terrestres finissent leurs expériences avant de me jeter aux vidanges.

Une maudite journée de marde.


----------------------
Épilogue :

Journal de Québec du 27 Octobre 2005-10-05

Meurtrier sanguinaire abattu par la police

Un homme de 40 ans du nom de Yoland Joubert a été abattu par les policiers hier matin dans les bois près du Lac St Joseph. L’homme aurait tué de sangs froids 4 personnes avant de blesser deux agents de police alors que ceux-ci étaient en train de s’approcher pour lui offrir de se rendre.

Tout débuta dans le matin du 25 Octobre alors que le tueur se trouvait dans la maison de Robert Hamel. M. Hamel aurait surpris le tueur et aurait essayé de se défendre avant d’être tué à coup de bat de baseball. Le frère de m. Hamel tenta d’arrêter le tueur en dehors de la maison mais se retrouva écraser par la voiture de son frère que le tueur avait pris.

Sur la route, le tueur s’attaqua à Luc Provencher sur le côté de la route. Selon des témoins, il aurait pris M. Provencher par surprise et l’aurait tué de ses propres mains.

Ensuite, il aurait pris la voiture de M. Provencher pour se rendre à la maison de campagne de la famille Talbot près du Lac St Joseph. Sur place, il aurait tué M. Talbot qui dormait profondément dans son lit. C’est une voisine ayant trouvé bizarre la voiture qui se trouvait dans la cours de M. Talbot qui appela la police.

L’assassin aurait été se réfugier dans une cabane en bois qui se trouvait à deux kilomètres dans la forêt. C’est là qu’il aurait ouvert le feu sur l’hélicoptère qui le survolait. Au matin, le groupe tactique de la police se retrouva forcé d’abattre le meurtrier sanguinaire qui avait blessé deux agents.


Par Serge Côté 
09-10-2005

No comments:

Post a Comment