Hier,
c’était vraiment une journée merdique.
En
sortant du lit, je me suis retrouvé en face d’un individu qui était en train de
propulser un bat de baseball vers ma tête. Heureusement qu’avec mes réflexes de
chat, je réussi à éviter le bâton et à frapper le maniaque dans le ventre.
Celui-ci se penchât en avant et me permis de lui envoyer mon genou dans le
visage. Suite à ce coup puissant, l’individu tomba sur le dos et ne sembla plus
vouloir me frapper avec le bâton. Mais je ne voulais pas prendre de risque,
alors je pris le bâton et lui en donnai trois ou quatre bons coups sur la tête.
Mon
adrénaline dans le fond, je me rendis dans la cuisine pour décompresser. Mais
alors que je me servais un café bien chaud, un autre maniaque entra par la
porte patio de la cuisine avec un 12 dans les mains. Il ouvrit le feu sans dire
un mot. Mais il me manqua de très loin. Mon adrénaline revenant au maximum, je
me précipité vers l’avant de la maison pour sortir au plus vite avant qu’il ait
eu le temps de recharger. Sortant, de la maison, je sautai dans la voiture pour
m’éloigner de ce nouveau maniaque. Alors que j’étais en train de démarrer la
voiture, le maniaque au fusil sortit de la maison pour tirer encore une fois
vers moi. J’eu tout juste le temps de me pencher et d’éviter les plomb qui
firent exploser la vitre avant de la voiture. Le voyant en train de recharger,
j’actionner la voiture en marche avant et fonçai sur le maniaque. Celui-ci se
retrouva coincer entre la voiture et les marches de ciments. Le coup lui fit
perdre connaissance et il s’affaissa lorsque je reculai la voiture.
Ne
sachant pas quoi faire, je décidai de quitter les lieux et de m’en aller le
plus loin possible de ces maniaques. Je me rappelai d’un chalet que j’aimais
utiliser durant l’été et je me dis que ce serait l’endroit idéal pour aller me
calmer les nerfs un peu. J’ouvris la radio pour me changer les idées. On y
passait une veille chanson des Beatles, Helter Skelter.
When I get to the bottom
I go back to the top of the slide
Where I stop and turn
and I go for a ride
Till I get to the bottom and I see you again
Yeah, yeah, yeah
I go back to the top of the slide
Where I stop and turn
and I go for a ride
Till I get to the bottom and I see you again
Yeah, yeah, yeah
Alors que je roulais
dans ma voi, je me fis couper par un chauffard. N’écoutant que mon devoir de
citoyen, je décidai de remettre cette imbécile à sa place. Accélérant, je le
rattrapai et le dépasser par la droite en lui faisant un doigt d’honneur pour
ensuite le couper comme il venant de le faire pour moi. Mais le chauffard ne me
laissa pas passer et je me retrouvai à lui accrocher le côté de la voiture en
essayant de le couper. Il me klaxonna et me montra son poing dans la vitre. Il
me fit signe de m’arrêter sur le côté de la route. L’adrénaline dans le fond,
je ne réfléchis pas vraiment à ce que je faisais et je m’arrêtai sur le côté de
la route.
« C’est quoi ton
problème le cave! » Me lança-t-il en venant vers moi. Et sur ce, je lui
répondis : « Tu chauffes comme si la route t’appartenait! Tu va
apprendre que tu n’es pas seul et que tu dois respecter les autres! »
J’avançais pour mieux lui faire comprendre mon point de vu quand celui-ci
m’envoya son poing vers le visage. Encore une fois, mes réflexes me permirent
d’éviter le coup et de lui envoyer le mien en plein visage. Le mien toucha
cible et le fit tomber vers l’arrière. Ne voulant pas perdre le control de la
situation, j’en profitai pour lui donner trois ou quatre bons coups de pied
dans les côtes afin de lui enlever le goût de continuer le combat. Mais j’ai dû
frapper trop fort, parce qu’il ne bougea plus par la suite. Je n’attendis pas
qu’il se réveille, je sautai dans la voiture et repris la route.
En arrivant au chalet,
je me rendis comptes qu’il y avait une voiture dans la cours. Encore des
intrus. Je ne savais pas trop quoi faire. N’écoutant que mon courage, je me
décidai à entrer pour savoir ce que cette ou ces personnes faisaient chez moi.
J’ouvris la porte et
entrai dans la pièce principale. Il n’y avait pas personne. Mais j’entendais du
bruis dans la chambre des maîtres. Je m’avançai et ouvrit la porte. Dans mon
lit, il y avait un homme et une femme en train de faire l’amour. C’est la femme
qui me vit la première. Elle poussa un cri et chercha à cacher sa nudité
pendant que l’homme se retourna pour voir ce qu’il y avait à la porte. Ouvrant
grand les yeux, il se jeta en bas du lit, ramassa un pot de chambre en terre
cuite et me le lança. Je n’eut pas la chance de pouvoir l’éviter et le reçu sur
la tête. J’eu mal et la rage me gagna. Je fonçai sur l’agresseur avec toute ma
force. Le gars se retrouva sur le dos avec mes poings lui martelant le visage.
Après trois ou quatre coups, il ne bougeait plus. Essuyant mes mains pleines de
sangs sur ma chemise, je me suis relevé. La femme était sortie et avait pris l’autre
véhicule qu’il y avait dans la cours.
Tous allaient mal pour
moi, je ne pouvais pas trouver un endroit calme pour reprendre des forces. Je
ne voyais plus qu’une possibilité, mon camp de chasse un peu plus haut dans le
bois. Prenant ma carabine, une boite de balles, mon manteau, mes bottes et
toute la nourriture qu’il y avait de disponible dans le chalet je me mis en
route sur le chemin de bois qui partait juste en arrière de mon chalet.
Mon camp de chasse est
une petite cabane en bois rond de 2 mètres par 3 mètres avec une toilette
installée un peu plus loin. L’endroit est très froid et si ce n’était du petit
poêle, il serait impossible d’y habiter dès la fin de l’automne. J’y ai passé
plusieurs nuits il y a un certain temps à réfléchir et à me demander où je
voulais m’en aller avec ma vie.
En arrivant au camp, il
ne me restait que quelques heures avant la tombée de la nuit. Alors, j’en
profitai pour me couper un peu de bois.
Assis devant le feu, je
repensai à cette journée. Et je me disais que j’avais vraiment été malchanceux.
Que tout m’arrivait et que je n’allais pas me laisser faire. Peu importe ce qui
allait arriver, j’allais m’en sortir.
Fatigué, je me suis
endormi dans la douce chaleur du poêle à bois.
*
C’est le bruit d’une
machine qui me réveilla. Il y avait quelque chose de bizarre, je savais qu’il y
avait quelque chose au-dessus de la cabane, mais je ne pouvais pas dire ce que
c’était. Prenant ma carabine, je sortis pour voir ce qui se passait. Je fus
reçu par une énorme lumière blanche qui m’aveugla. La panique me pris. Des
extra-terrestres se trouvaient au-dessus de moi. C’était le comble de ma
journée. Levant ma carabine, je fis feux sur la lumière. Celle-ci se retira et
me laissa tranquille. J’attendis un bon moment avant de revenir devant le
poêle. Je voulais être certain que le vaisseau extra-terrestre ne reviendrait
pas.
J’eu beaucoup de misère
à me rendormir. La visite inattendue des extra-terrestres me bouleversa plus
que l’on aurait pu le penser. Et je passai le reste de la nuit à surveiller les
moindres bruits. Peut-être qu’ils sont atterris un peu plus loin et qu’ils sont
en train de m’encercler pour venir me chercher.
Au premier rayon de
soleil, mes doutes se confirmèrent. J’aperçu une forme noir s’avancer vers ma
cabane. Sans attendre, j’ouvris le feu sur celle-ci. « Vous ne m’aurai pas
vivant! » Je leurs dis en tirant une autre balle dans la direction de la
créature. Je ne voulais pas voir à quoi elle pouvait ressembler. Je voulais
qu’ils me laissent tranquille et qu’ils aillent chercher une autre personne
pour faire leurs expériences.
Un craquement sur ma
gauche m’indiqua qu’il y en avait d’autre. Elles étaient en train de
m’encercler. Je devais agir vite sinon j’allais y laisser ma peau. Revenant
dans ma cabane, j’y pris la boite de balles et je sortis pour aller me placer
derrière une souche d’arbre qui me permettais d’avoir une bonne protection sur
trois côté. En arrière, il y avait ma cabane. Alors que je regardais si je
pouvais voir les créatures, j’an vis trois qui avançait vers moi. J’ouvris le
feu immédiatement et en touchai au moins une qui s’effondra au sol.
Une pluie de balle me
répondit et je dus me cacher dans ma souche pour ne pas être touché. Les balles
arrivèrent de plusieurs côtés et je savais qu’ils étaient beaucoup plus
nombreux que moi. Me couchant près de la souche, je pris le temps de viser et
d’abattre une autre créature qui s’avançait sur ma droite. Mais je me fis
prendre par l’autre côté et l’une de ces créatures me plaça quatre balles dans
le torse et une autre dans la tête. On pourrait dire qu’il ne voulait plus
faire leurs tests avec mon corps en vie.
Là, je suis mort et
j’attends sur une table de métal que les extra-terrestres finissent leurs
expériences avant de me jeter aux vidanges.
Une maudite journée de
marde.
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Épilogue :
Journal de Québec du 27
Octobre 2005-10-05
Meurtrier sanguinaire
abattu par la police
Un homme de 40 ans du
nom de Yoland Joubert a été abattu par les policiers hier matin dans les bois
près du Lac St Joseph. L’homme aurait tué de sangs froids 4 personnes avant de
blesser deux agents de police alors que ceux-ci étaient en train de s’approcher
pour lui offrir de se rendre.
Tout débuta dans le
matin du 25 Octobre alors que le tueur se trouvait dans la maison de Robert
Hamel. M. Hamel aurait surpris le tueur et aurait essayé de se défendre avant
d’être tué à coup de bat de baseball. Le frère de m. Hamel tenta d’arrêter le
tueur en dehors de la maison mais se retrouva écraser par la voiture de son frère
que le tueur avait pris.
Sur la route, le tueur
s’attaqua à Luc Provencher sur le côté de la route. Selon des témoins, il
aurait pris M. Provencher par surprise et l’aurait tué de ses propres mains.
Ensuite, il aurait pris
la voiture de M. Provencher pour se rendre à la maison de campagne de la
famille Talbot près du Lac St Joseph. Sur place, il aurait tué M. Talbot qui
dormait profondément dans son lit. C’est une voisine ayant trouvé bizarre la
voiture qui se trouvait dans la cours de M. Talbot qui appela la police.
L’assassin aurait été
se réfugier dans une cabane en bois qui se trouvait à deux kilomètres dans la
forêt. C’est là qu’il aurait ouvert le feu sur l’hélicoptère qui le survolait.
Au matin, le groupe tactique de la police se retrouva forcé d’abattre le
meurtrier sanguinaire qui avait blessé deux agents.
Par Serge Côté
09-10-2005
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