Saturday 23 September 2017

La série Cobayes



C’est fait! J’ai fini la série.

Ici, j’aimerais partager avec vous mes impressions.

En premier, je dois vous dire que je suis un « fan » de l’horreur (Pas une critique littéraire).

Avec ce texte, j’aimerais vous motiver à supporter une œuvre intéressante développé au Québec par des auteurs Québécois.

Mon premier contacte se fit en voyant la couverture des livres. Sanglantes et bien juteuses, ces images m’ont tout de suite intéressé. Il n’y avait pas d’ambiguïté sur le style.

Ce qui me bloqua au début, c’est le prix de chaque tome. Il faut que je vous dise que je suis un acheteur de livre usagé. J’aime fouiller les piles de livres pour trouver quelque chose d’intéressant. Pour le prix d’un tome de la série, je pouvais me trouver 3 ou 4 livres usagé. Je trouvais que c’était un investissement important. Et j’ai décidé d’attendre.

C’est ma conjointe qui me convainquit de débuter la série et de voir par la suite si je voulais lire les autres. Alors, j’ai choisi de commencer par la première lettre du mot Cobayes. Pour ma fête, ma conjointe m’offrit le tome d’Alain Chaperon. Wow, je suis passée au travers en quelques jours. Je me suis dit que si les autres étaient aussi intéressants, hé bien j’allais avoir beaucoup de plaisir.

Je ne vais pas vous parler de ce qu’il y a dans les livres. Vous pouvez déjà trouver des critiques sur le net qui vont vous en apprendre beaucoup et il y a le site officiel qui vous propose plein d’informations en relation avec la série.

Comme je le disais au début, je ne suis pas une critique. La seule chose qui m’importe vraiment quand je lis un livre d’horreur, c’est qu’il ne soit pas endormant et qu’il me donne des émotions. Que ce soit la joie, la tristesse, la colère, le dégoût, la peur, la surprise ou le mépris, l’important pour moi c’est qu’il y ait de l’émotion.

Cette série m’a fait vivre de bon moment. Je ne regrette pas mon investissement et je recommande la série à tous ceux et celles qui aiment les histoires d’horreur.

Merci à Alain Chaperon, Yvan Godbout, Carl Rocheleau, Marilou Addison, Martin Dubé, Madeleine Robitaille et Eve Patenaude.

Merci aux Éditions de Mortagne.

En espérant que d’autres projet aussi intéressant vont voir le jour au Québec.


Wednesday 3 May 2017

Je ne suis pas fou

Dans le cadre d'une quête pour le jeu de rôle 'Call of Cthulhu', voici un petit texte que mon personnage aurait écrit. Le contexte: 1920, ville de Arkham. 

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Je ne suis pas fou.

Ce n’était qu’un moment intensément lunatique. J’avais juste besoin de me déconnecter de la réalité pour être en mesure de rationaliser une partie de ce qui m’était arrivé.

Mes sombres aventures m’ont apprise que la réalité est fluctuante.

Je peux vous confirmer qu’il existe plusieurs vérités. Lorsque l’on se retrouve en face d’une version que l’on ne connait pas, c’est un choc. Chacun réagis différemment. Certains vont simplement repousser cette inconnu et continuer comme si rien ne c’était passé. Pour ceux et celles qui vont démontrer un intérêt, cette version va devenir une source créative ou destructive. De ce fait, tout le reste devient insignifiant.

J’ai découvert que l’exploration des ombres est un moyen infaillible pour perdre du poids. On se retrouve à ne plus avoir d’intérêt pour se nourrir. On perd le contact avec les activités de tous les jours. Notre attention se retrouve à être totalement investi pour essayer de comprendre ce que l’on découvre.

J’ai abandonné l’idée d’influencer les dormeurs et les insouciants. J’écris pour ceux et celles ayant une minime ouverture d’esprit.

Si vous n’avez pas d’intérêt pour les ombres, cesser votre lecture ici.

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À la limite de notre conscience se trouve des choses tapis dans l’ombre.

Heureusement, ne devient pas témoin qui le veut.

L’intérêt ne certifie pas le succès, mais aide beaucoup à l’atteindre.

Je voudrais humblement avouer que je n’avais pas l’intention d’y regarder. Je fais partie de ceux et celles qui sont devenu témoin sans vraiment chercher. Je n’avais jamais envisagé que la réalité pouvait être différente dans l’ombre.

Le tout débuta avec un voyage d’accompagnement vers le nouveau monde. Mon richissime ami Dr Edward Jones devait s’y rendre en relation avec son oncle Dan Dakota Jones qui venait de mourir. Il devait s’y rendre pour finaliser les papiers de successions. Un voyage que l’on envisageait comme était plaisant et rapide. Rien ne laissait envisager la suite des événements.

En Amérique, Joseph Sylverman, la personne ayant contacté le docteur Jones, nous attendait à la résidence de Dakota. Se présentant comme un ami du défunt, il nous raconta qu’il avait engagé celui-ci pour retrouve sa fille Anna.

Nous apprîmes qu’un individu amnésique avait aussi été retrouvé avec le corps de Dakota. Un russe du nom de Yuri Maslov. La situation pica la curiosité de mon ami Edward et nous poussa à vouloir en savoir plus sur ce qui c’était passée.

Yuri retrouva sa mémoire et nous raconta que Dakota et lui étaient en train d’investiguer la disparition de la fille de Sylverman. Suite à cette information, mon ami le Dr Jones décida de reprendre l’enquête de son oncle et découvrir ce qui lui était arrivé. Moi, je trouvai que l’aventure pourrait me donner de bonnes idées pour écrire une histoire.

Si seulement je n’avais pas été aussi affamé d’aventure, peut-être que j’aurais eu la présence d’esprit de ne pas m’impliquer dans cette histoire morbide.

Nous fîmes une fouille exhaustive de la maison de Dakota. Et c’est suite à la découverte d’une pièce secrète, que nous décidâmes d’aller voir le dernier endroit où il avait dirigé son enquête.

Horreur monstrueuse venu des profondeurs des abysses. Odeurs immondes et images affreuses.

Je suis désolé, je ne me sens pas assez fort pour continuer. Je dois m’arrêter d’écrire.



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Après un moment de repos, je reprends ma plume pour continuer.

Soyez patient avec moi. Ce petit texte n’est que le début.

J’aimerais écrire tout ce qui s’est passé. Mais je suis limité par ma capacité à décrire et comprendre ce que j’ai vécu.

Je sais que mon esprit va avoir modifié les événements. Mon esprit ne peut pas partager sans avoir accepté en premier. De ce fait, celui-ci va modifier la réalité pour me la rendre plus facile à accepter.

Je fais de mon mieux. Mes mots vont peut-être ouvrir des portes.

Des flashes et des sensations m’assailles. Je ne peux pas continuer à écrire.

Mon esprit est assailli d’informations que je ne suis pas en mesure d’accepter présentement. Je dois arrêter et me reposer.

Le Whisky, l’ingrédient qui me fait éteindre les images. C’est l’outil d’équilibre mental que moi et mes amis aventuriers ont choisi d’utiliser.

Dès que possible, je vais continuer à écrire.

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Je reprends la plume.

Je ne suis pas fou. C’est ce que je crois.

Comment puis-je me fier à d’autre pour évaluer mon niveau de folie. Ils n’ont pas vécu ce que j’ai vécu. Ils n’ont pas vu ce que j’ai vu.

Je ne suis pas fou.

Qu’est-ce que la folie?
Elle désigne des comportements jugés et qualifiés d’anormaux. En fait, la folie est reliée avec la condamnation de ce qui est différent.

Lorsque l’on possède des informations que d’autres non pas, on se retrouve à se faire juger sévèrement. Et le poids de la preuve nous écrase au point de se retrouver enfermé dans un asile.

Je ne suis pas fou.

J’ai peur.

Non, je n’ai pas peur, je suis terrorisé.
Je sais qu’il y a quelque chose dans le noir. Mon esprit a transformé ce que j’ai perçu. Mais je sais quand même qu’il y a quelque chose qui se cache et qui va s’en prendre à moi si je m’approche trop.

Je ne parle pas de la mort, mais de la damnation de me retrouver esclave d’un monde infernal.

La douce ignorance qui fait que l’on s’endort rapidement le soir. Elle est bien loin de moi cette belle demoiselle magique.

Il est trop tard, j’ai acquis des connaissances que je ne peux plus oublier. Mon cerveau est meurtri et ne pourra jamais revenir comme avant.

Même s’il ne m’est pas possible de parler de ce qui s’est passée, je ne peux pas l’oublier non plus.

Quand je parle de ce qui s’est passé avec mes compagnons d’aventure, la discussion est brève et sommaire. Je me suis rendu compte que l’on n’a pas tous les mêmes souvenirs. De ce fait, nous n’en parlons plus.

On garde quand même le désir de se retrouver et de partager notre passion pour le whiskey. Nous avons un lien puissant qui nous unis. Un lien ancré dans l’ombre.

Je le sens, ce qui se cache dans l’ombre veut m’y faire revenir.

Je dois prendre un moment de repos. Mon cerveau bouillonne de vision et j’aimerais mieux retrouver le doux abrutissement de l’alcool. Whiskey tu es ma médecine.

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Suis-je fou?

Il y a ces moments où je doute de ce que je pense avoir vécu. Je remets en question tout ce que j’ai comme souvenir. Est-ce que j’ai inventé ce qui se trouve dans ma mémoire? Est-ce que tout cela est pure imagination?

Est-ce que la folie se retrouve dans le cœur de ma mémoire?

À quoi puis-je me fier? Si mes souvenirs sont différents de ceux qui ont vécu les mêmes expériences que moi, est-ce que cela veut dire que j’ai créé ceux-ci?

Certain spécialiste de l’analyse du comportement ont parlé de l’interprétation de ce que l’on perçoit. Selon eux, nous percevons et interprétons en relation avec nos connaissances.

Comme chacun de nous possèdes des connaissances à un niveau différent, il est pratiquement impossible de percevoir la même chose. On pourrait même dire qu’il y a autant de différente réalité que de personnes ayant été témoin.

Je me dois de trouver un moyen d’immobiliser la réalité pour être en mesure de m’en servir comme preuve.

C’est en relation avec mon travail de journaliste que je me suis rendu compte que les photos pourraient servir d’immobilisation. De ce fait, je pourrais garder une preuve fixe de ce qui se passe. Cela pourrait devenir un outil puissant pour essayer d’expliquer.

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Silverman vient d’être contacté pour que notre petit groupe se charge d’enquêter sur la disparition de deux scientifiques en expédition archéologique.

Sans hésitation, nous allons partir vers une autre aventure. Une bonne dose de whiskey est prévue pour nous aider.

Je laisse ici ce texte en espérant qu’il aide quelqu’un d’autre à mieux comprendre ce qui se cache dans le noir.

Je suis désolé de ne pas pouvoir vous en dire plus. Je ne suis pas certain de ce que je sais. Je doute de mes souvenirs.

En espérant que mes aventures avec Mr Jones, Silverman et Maslov vont vous apporter quelque chose.

Jacob Finch

Doctor in English Literature from the University of Manchester

Saturday 18 February 2017

Le Cadeau

Voici une petite histoire sombre dans un contexte de Saint-Valentin. 

J'ai attendu quelques jours après le 14 Février pour vous la présenter. Je ne voulais pas enrager les puristes qui trouveraient que cette histoire n'a pas sa place dans le contexte de la fête de l'amour (commercial). 

Bonne lecture!
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Éva se réveille d’un sommeil difficile. Les explosions et les coups de feu au loin l'obligent à revenir dans la cauchemardesque réalité. Elle ouvre les yeux et regarde le plafond du garde-robe ou elle se trouve. Il est de plus en plus difficile de trouver un endroit sécuritaire pour dormir. La guerre a bouleversé sa vie. Elle est la dernière de sa famille. Ses parents et sa petite sœur ont été pris dans un feu croisé il y a un peu plus de trois mois. Il n’y a plus que Sam pour l’accompagner dans la migration vers l’ouest. À l’ouest, il y a des camps de réfugiés. Mais pour s'y rendre, il faut traverser les zones de combats.

Elle regarde autour d’elle et se rends compte que Sam n’est pas là. Il doit être parti chercher de la nourriture.

Se plaçant dos au mur, elle remarque le petit cadeau de Sam. Sur un tapis de fleurs se trouve une belle pomme. Ça doit faire deux semaines qu’elle n’a pas eu la chance d’en manger.

Elle n’ose pas encore la manger. Elle veut attendre Sam. Malgré la faim qui la tenaille, elle se retient. Sam est sa raison de se battre pour survivre. Sans lui, elle serait morte depuis bien longtemps.

Un grattement à la porte attire l’attention d’Éva. Elle frisonne et ramènes ses pieds sous elle. C'est possiblement un rat. Elle reconnait les petits bruits aigus de la créature. Avant la guerre, elle n’avait jamais croisé le chemin d’un messager de la mort. Les souvenirs se bousculent et elle repense à madame Lévesque qui repoussait les rats avec ses dernières réserves d’énergie. Les rats qui étaient en train de lui manger les pieds. Quand Sam et Éva sont arrivés, elle repoussait les rats avec un bâton. Mais les rongeurs revenaient pour continuer à manger la chair de ses pieds. Sam et elle firent en sorte que madame Lévesque puisse mourir avant d’être dévorée par les rats. Des images de cadavre à moitié dévoré se bousculent dans sa tête. Les yeux pleins d’eau, elle sort son petit couteau.

La porte est bien fermée. L’animal abandonne et quitte vers un repas plus facile. Éva n’osera pas sortir. Du moins, tant que Sam ne sera pas de retour.

Sam, celui qui la protège depuis le début de la guerre. Juste le fait de penser à lui, Éva sourit. Le cœur élevé elle regarda la pomme sur son nid de fleur. C’est à ce moment qu’elle remarqua un bout de papier avec son nom qui dépasse des fleurs. Elle le prend et l’ouvre pour lire ce qu’il contient.

Auprès de toi je suis comblé
Dans ce chaos tu es la beauté
Ma motivation pour continuer
Mon souffle de liberté

Chaque jour est rempli d’espoir
Grâce à toi ma belle Éva.

Je te suis totalement dévoué
Maintenant et pour l’éternité.

Bonne Saint-Valentin Éva.

C’est la Saint-Valentin, Éva ne l’avait pas réalisé. Pour ainsi dire, elle n’a pas porté attention à la date depuis un bon moment. Sa vie s’étant concentrée sur le présent avec un tel acharnement qu’elle ne voyait plus l’intérêt d’une date.

C'est grâce à Sam qu'elle a réussi à garder le goût de continuer. Sans lui, elle aurait abandonné il y a longtemps. Se laisser mourir dans cet environnement destructeur ne demande pas d'effort. Chaque jour, des milliers de soldats et de civils meurent. Un de plus ou de moins.

La garde-robe où elle se trouve est leurs cachettes depuis une semaine. Sam fait des sorties pour aller chercher un minimum de nourriture et de l'eau. Mais en dehors de ça, ils ne bougent pas de leurs cachettes. Selon Sam : « Mieux vaut rester caché et avoir faim que de sortir et de mourir d'une balle perdue. »

Le temps s'écoule et par le mouvement de la lumière sous la porte, Éva se rend compte que l'on est presque en fin d'après-midi. Sam revient toujours avant le coucher du soleil. Ce n'est pas normal qu'il ne soit pas déjà revenu.

L'inquiétude la prend au ventre. Et lui fait mal, beaucoup plus mal que la faim. Si quelque chose était arrivé à Sam? Comment pourrait-elle survivre sans lui?

Ramenant ses genoux sur son ventre avec les bras pour les entourer, elle se referme sur elle-même. Se faisant la plus petite possible, elle essaie d'arrêter ses tremblements. La peur, la peur de se retrouver seul dans cet enfer lui tenaille le cœur. Sans Sam, elle ne veut pas continuer. S’il ne revient pas, elle va en finir.

Le soleil est en train de se coucher. La lumière se fait de plus en plus faible sous la porte. La réalité la frappe. Sam ne reviendra pas. Elle est rendue seule.

Prenant son couteau, elle s'ouvre les poignets. La douleur laisse place à l'épuisement qui lui fait perdre connaissance. Étant déjà très faible, ce ne fut pas long pour qu'elle décède.

##

Il s’en fut de peu pour qu'il se fasse prendre. Les patrouilles sont de plus en plus agressives dans le secteur. Et cela lui fait réaliser qu'il doit quitter le secteur. Les maigres conserves qu'il a trouvées vont leur permettre de survivre quelques jours et possiblement trouver un nouvel endroit pour s'abriter.

Il retrouve la maison à moitié démolie ou lui et Éva sont installés. L'accès est difficile, mais la garde-robe qu’ils utilisent est presque intacte. Sa localisation fait en sorte que les patrouilles qui passent dans le secteur ne viennent pas les déranger.

À la porte de la garde-robe, Sam croise deux rats qui cherchent à passer sous la porte. Utilisant son couteau, il en élimine un pendant que l'autre se sauve. Ils sont de plus en plus agressifs. La nourriture commence à manquer et ils deviennent plus téméraires. Habituellement, ils vont chercher à manger les victimes des combats. Mais depuis quelque temps, ils osent s'attaquer aux vivants.

Alors qu'il est sur le point d'ouvrir la porte, Sam remarque un liquide qui dépasse un peu sous la porte. La lumière est très faible et il est difficile d'identifier ce que c'est. Il ouvre la porte.

La tête sur les fleurs, Éva est couchée sur le côté. Les yeux ouverts, elle regarde dans le vide. Il remarque les coupures au poignet. Éva s’est suicidée. Sam est figé, il ne comprend pas. Tout allait bien pour eux. Après tout ce temps à se battre pour survivre. Pourquoi elle avait décidé d'abandonner maintenant. Dans sa main, elle tenait le petit mot qu'il lui avait laissé pour la Saint-Valentin.

Tombant à genou, Sam prit Éva dans ses bras pour la bercer doucement. Dans un monde sans guerre, lui et Éva se seraient mariés pour bâtir une famille. Malgré la vie difficile qu'ils avaient présentement, Sam avait quand même l'espoir qu'un jour ils puissent s'en sortir et retrouver une vie normale.

Maintenant, sa raison de continuer venait de disparaître. Sam ne voulut pas bouger. Il resta là à bercer Éva.

La nuit passa. Le jour se présenta.

Quand Sam retrouva un peu de présence dans la réalité, il se rendit compte qu'une vingtaine de rats étaient en train de manger Éva. Avec son couteau, il en tua quelques un, mais la quantité était trop importante pour qu'il puisse prendre le dessus. Il fut mordu et du sortir de là par peur de se faire dévorer lui aussi pas la masse agressive.


Il regarde Éva se faire manger par les rats. Pourquoi continuer? Pourquoi il continuerait à se battre? Dans la lumière faiblissante, Sam s’assoit sur le sol et chuchote doucement : « Si je reste immobile, ils vont sûrement venir s’occuper de moi pour que je puisse la rejoindre. » Sam souri. Ils vont s'en sortir ensemble.